Henri Arondel

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Henri Arondel
Attribué à Henri Arondel, Autoportrait présumé (vers 1870), localisation inconnue, œuvre non sourcée.
Fonction
Conseiller municipal de Saint-Malo
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
Saint-MaloVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Activité
Autres informations
Genre artistique

Henri Joseph Charles Arondel, né à Saint-Malo le et mort dans la même ville le [1], est un peintre français.

Il a été conseiller municipal de sa ville natale.

Biographie[modifier | modifier le code]

Henri Arondel est né à Saint-Malo le , d’un père cordonnier et d’une mère couturière, premier d’une famille de six enfants. Son parcours professionnel est varié. Bottier jusqu'après 1870, conseiller municipal de 1881 à sa mort, artiste peintre dès avant 1864, puis professeur de dessin peu avant 1894, il exercera toutes ces fonctions dans sa ville natale[2].

Il siège à la commission des beaux-arts de la Ville de Saint-Malo, laquelle veille aux acquisitions artistiques de la commune pendant son mandat électoral[3]. Cette commission se portera acquéreur de plusieurs de ses toiles[4].

En 1891, un de ses fils épouse la fille de Paul Guibé (1841-1922)[réf. nécessaire], un autre artiste breton.

Père d'une famille de six enfants et doyen du conseil municipal, il meurt le . Le maire de l’époque, Charles Jouanjan, lui dédiera un hommage funèbre vantant « la loyauté de son caractère, son talent justement apprécié » et le fait qu’il soit un « républicain sincère » et « un patriote ardent »[5]. Ses obsèques ont été suivies « d’un immense cortège[5] ».

Carrière artistique[modifier | modifier le code]

Attribué à Henri Arondel, Calfatage d'un navire (vers 1880), huile sur toile, localisation inconnue, œuvre non sourcée.

Peintre autodidacte, Henri Arondel peint des paysages aux ciels romantiques. On lui connaît quelques portraits de membres de sa famille[réf. nécessaire] et au moins un autoportrait lui est attribué. Il produira également une série de natures mortes[réf. nécessaire].

En 1864, une délibérations de la commission des beaux-arts de Saint-Malo mentionne que « M. Arondel, maître cordonnier à Saint-Malo, a toutes les aspirations d'un véritable artiste, et en a aussi le talent. […] M. Arondel, au lieu d'employer en amusements futiles, en folles dissipations les journées de repos que lui laissent les travaux ordinaires, parcoure [sic] les campagnes, son chevalet sur le dos, s'arrête devant chaque point de vue qui le frappe et rapporte chez lui le fruit de ses études. Le tableau que nous vous proposons d'acheter représente une vue de l'étang de Marville[6]. » Ce tableau, acquis par la Ville, a été détruit en 1944 lors des bombardements de la libération.

Œuvres dans les collections publiques[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « gw1.geneanet.org/histogendol?l… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  2. Relevés d'actes d'état civil. Archives départementales des Côtes d'Armor[réf. incomplète].
  3. Gilles Fourqueron, Saint Malo, 2000 ans d'histoire , p. 64.
  4. Relevé des délibérations du conseil municipal de Saint-Brieuc[réf. incomplète].
  5. a et b La République, [réf. incomplète].
  6. Procès-verbal, conseil municipal, SMD27 2MI81, 1864.

Liens externes[modifier | modifier le code]